SANAA, 18 Fév. (Saba) - Malgré le terrain difficile du Yémen et le manque de rivières et de pénurie d'eau, les anciens Yéménites ont été en mesure de créer un système d'irrigation inférieur à l'ancien monde, ont conçu des moyens uniques de conserver l'eau, de cultiver divers cultures, les exporter vers différentes parties du monde antique et transformer le désert aride du sud de l'Arabie. Aux oasis agricoles, décrites par le Saint Coran comme un paradis, et décrit le Yémen comme un bon pays, en disant: "Les Saba' avaient dans leur demeure une Merveille : deux jardins à droite et à gauche, de leur vallée : "Mangez de ce que Allah vous a octroyé et soyez reconnaissant envers Lui. Un bon pays et un Maitre Pardonneur . "," Un signe que c'est une terre agricole d'une gloire sans pareille dans le monde.
Le martyr M. Hussein al-Houthi a réalisé très tôt, la grande importance du secteur agricole dans la promotion de la résilience, de la stabilité et de la victoire, et la nécessité de se libérer des contraintes des ennemis et de compter sur nous-mêmes pour cultiver la terre, soulignant que la nation ne peut pas défendre sa religion, et ne peut pas se défendre, et qu'il lui manque toujours les moyens de subsistance nécessaires, qui sont basés sur l'agriculture, qui dépend des importations en provenance de l'étranger, et qu'il est donc devenu nécessaire de prêter attention à l'agriculture sur le terrain de soutenir l'Islam, la nation est menacée chaque jour parce que c'est de la nourriture sous les pieds de ses ennemis, des miettes de leurs tables, donc elle doit être autosuffisante en ce qui concerne ses essentiels.
Dans plus d'un discours, le chef de la révolution, M. Abdul Malik al-Houthi, a également insisté sur la nécessité de s'orienter vers l'agriculture et la production alimentaire nationale, de réduire les importations extérieures et d'atteindre l'autosuffisance, en particulier dans ces circonstances où la Le peuple yéménite souffre de l'agression et du blocus économique.
L'importance de réactiver le front agricole est d'autant plus grande que les pays d'agression continuent de maintenir le blocus appliqué pour la sixième année consécutive et empêchent l'entrée d'environ 90% des importations, de denrées alimentaires et de céréales de toutes sortes, après la destruction de toutes les capacités de la vie au Yémen, dans l'espoir que l'agression hébraïque dans le document économique réalise ce qu'elle n'a pas réussi à réaliser militairement et politiquement, dans une tentative absurde de décourager les Yéménites et de s'agenouiller et de dominer leurs terres et leurs capacités, et ils sont intéressé à le faire.
C'est pourquoi la Fondation générale pour la production et le développement des céréales a été créée en 2016 par une décision du Comité révolutionnaire, comme une nécessité imposée par les répercussions désastreuses de l'agression sur le Yémen, dans le but d'augmenter le taux d'autosuffisance pour garantir la nourriture, car elle est liée à l'indépendance de la décision yéménite et à la libération de la volonté yéménite, et à être un front avancé face à l'agression hébraïque, et à l'annulation des plans d'agenouillement, d'humiliation et de famine, qui continuent pour la sixième année sans pitié ni conscience, à l'ombre d'un honteux silence international.
Le grain est une culture stratégique associée à la souveraineté des États, et leurs décisions sont libéralisées, de sorte que les Yéménites ne pourront gagner leur liberté et s'approprier leur décision souveraine que s'ils peuvent produire leurs besoins alimentaires.
Le Yémen souffre actuellement d'un important déficit alimentaire dans l'économie nationale, dans les principales cultures céréalières, en particulier le blé et le maïs, ce qui fait de la question de la sécurité alimentaire l'une des priorités les plus importantes à prendre en charge, et s'efforce toujours de réduire et de réduire cet écart, pour atteindre l'autosuffisance, parce que ceux qui n'ont pas leur nourriture n'ont pas leur propre décision, et ceux qui n'ont pas leur propre décision sont assis à part entière.
* L'agriculture en bref
L'agriculture durant la présidence du martyr Ibrahim al-Hamdi a été témoin des dernières années de sa gloire et de sa prospérité, et a constitué la source la plus importante de revenu national, l'épine dorsale de l'économie nationale et la plus grande activité économique dans l'absorption de la main-d'œuvre, et la proportion de travailleurs en elle plus de 70% de la population active totale au Yémen, où il vivait dans les zones rurales sont plus de 90% de la population, et la contribution du secteur agricole au PIB au cours de la période 1972-1974 était entre 50 et 55%, mais il a rapidement décliné après le départ d'Al-Hamdi, pour atteindre en 1980-1986 à 30%, et le modèle agricole dans le nord du Yémen au cours de cette période a été caractérisé par la souveraineté des céréales.
La culture céréalière représentait 80 pour cent des terres cultivées du Yémen, et le sorgho est la principale culture, avec une production de maïs et de mil en 1975-1976 s'élevant à environ 785 000 tonnes, soit 78% de la production céréalière totale la même année.
Pour la première fois dans l'histoire moderne du Yémen, le Yémen, sous le martyr al-Hamdi, a atteint l'autosuffisance en production végétale et animale, et en 1974, al-Hamdi a émis une pièce d'or, qui était gravée avec les mots: "Pour augmenter la la production de cultures vivrières. "
À l'époque, le gouvernement considérait l'agriculture, le secteur primaire qui n'était pas affecté par les fluctuations et les facteurs externes, comme dans d'autres sources économiques telles que le pétrole, le tourisme et autres.
Le territoire de la République du Yémen est réparti comme suit:
Terres inexploitées sur le plan agricole (désert ou ville) 300 000 kilomètres carrés, 54,05%.
Pâturages 22 600 kilomètres carrés, 40,72%.
Forêts 1500 kilomètres carrés, 2,70%.
Terres cultivées 1,202 kilomètres carrés / 1484852 hectares, 2,04%.
Selon le recensement annuel de 2017, la superficie totale cultivée au Yémen est de 1 084 008 millions d'hectares, contre 500 000 hectares sous Al-Hamdi, dont certains ont cessé d'être cultivés, dont certains ont disparu en raison de l'urbanisation, des inondations -offs ou désertification. Cela reflète l'ampleur de la catastrophe liée à l'avenir de la sécurité alimentaire au Yémen, compte tenu du grand écart entre la croissance du secteur agricole et l'augmentation de la croissance démographique, qui est l'une des plus importantes au monde, qui pose un risque accru pour la stabilité du Yémen en raison de l'augmentation de la faim, de la pauvreté généralisée et du pourcentage élevé de chômage.
De nombreux facteurs ont provoqué ce terrible déclin du secteur agricole après le départ d'Al-Hamdi, les plus importants étant:
Augmentation des taux de croissance démographique.
Négligence de l'État à l'égard du secteur agricole.
L'État liquide certaines de ses institutions qui soutiennent l'agriculture, exposant la majorité d'entre elles à une corruption systématique et réduisant les tâches de certaines, en échange de l'importance relative croissante d'autres secteurs tels que le commerce, les transports, les travaux et les services.
L'utilisation variable et médiocre des intrants agricoles modernes tels que les engrais et les semences améliorées, et la mauvaise utilisation des machines agricoles modernes.
Les "jeunes" paysans migrent de plus en plus des campagnes vers les villes et à l'étranger à la recherche d'emplois.
La génération des paysans expérimentés a disparu.
Manque de ressources en eau, sécheresse, désertification accrue et changement climatique accéléré.
L'instabilité et les troubles au Yémen ont augmenté depuis 2011.
Les répercussions catastrophiques des armes interdites utilisées par la coalition d'agression hébraïque sur le secteur agricole, qui ont causé:
Le sol est dépouillé des caractéristiques de la production agricole, à la fois dans les zones directement bombardées et dans les zones pluvieuses, et donc le sol a besoin pendant une longue période de temps pour restaurer ces propriétés.
Pollution de l'eau des puits agricoles, des barrages, des barrières et des stocks d'eau en général.
Le secteur agricole représente environ 5,14% du PIB en 2015, tandis que le Yémen importe 3 500 000 tonnes de céréales par an pour plus de 2 milliards de dollars, le blé représente 40% des produits importés et 37% des matières alimentaires et industrielles, tandis que les variétés agricoles telles que les légumineuses et d'autres représentent 10%, tandis que le nombre de variétés agricoles importées compte 896 variétés agricoles, ce qui représente 90% des besoins agricoles, bien que le Yémen soit un pays agricole avec une histoire à cet égard.
Au total, le Yémen a consommé environ 3,5 millions de tonnes de céréales, dont 100 000 seulement, soit 2,8%, ce qui est très faible, compte tenu de la croissance continue de la croissance démographique de plus de 3% par an.
Selon les statistiques de 2017, le Yémen a importé environ 3 millions de tonnes de blé, tandis que la production intérieure n'est que de 7%.
Les cultures agricoles les plus importantes au Yémen sont le mil, le maïs, le blé, la mangue, les bananes, la papaye, les melons, les grenades, les oranges, les citrons, les poires, les pommes, les pêches, les raisins et le café.
* Société générale de production et de développement des céréales
L'organisation fonctionne sur deux pistes:
Cultiver de grandes surfaces de "fermes modèles".
Développement des ménages de production agricole dans le domaine des céréales et fourniture de fournitures de production, tant pour les groupes productifs de la fondation que pour les agriculteurs.
Son travail se concentre principalement sur Tihama, Jawf et les hauts plateaux du nord et du centre, à travers la culture directe des terres et le soutien aux agriculteurs, où des terres appropriées sont louées, récupérées et cultivées, afin de fournir un modèle pour les fermes modèles, en utilisant la mécanisation agricole moderne, pour aider les agriculteurs à améliorer la production et à réduire les coûts, ce modèle est distribué aux agriculteurs pour qu'ils s'appliquent à leurs exploitations.
And the embodiment of the project launched by the martyr president Saleh al-Samad" A hand protects and another hand builds" In 2018, the Foundation adopted the Martyr Saleh Al-Samad Grain Production Award, an annual award for the best scientific research in the field of grain production, and the best farmer achieving high productivity from the main grain crops "maize" Shamia, sorghum, millet, wheat, barley, in order to create a spirit of competition among farmers in the expansion of grain cultivation, which is at the level of directorates and at the level of the Republic, and its prizes are valuable and meet the needs of the farmer himself, and at the same time the Foundation will contribute through it to empower farmers And help them to continue to grow grain crops in various agricultural areas.
Goals:
The Foundation seeks to achieve a package of objectives, including:
First: The overall strategic objective:
- Achieving food security.
- Ensuring self-sufficiency in grain crops.
Second: Practical objectives:
- Expansion of agricultural areas.
- Gradually increasing cereal production, to achieve self-sufficiency of grains in general and wheat in particular, according to short, medium and long-term plans.
- Reducing production costs, so that the domestic product can compete with imported grain prices, and gradually reduce imported quantities, and there will be a reverse proportionality between locally produced quantities and imported quantities.
- Supporting and encouraging farmers, developing production supplies, introducing modern agricultural techniques, and developing grain-producing communities.
- Encourage and support agricultural research aimed at developing the productivity of rain and irrigated crops.
- Improving marketing and developing crop storage capacity.
Achievements:
The Foundation adopts a mechanism for financing and supporting farmers with improved seeds and tillage, as opposed to grain provided by the farmer to the foundation at the end of the year.
Despite modest possibilities, the Foundation has had a clear mark in restoring life to the agricultural sector and completing a series of promising projects in a record period, including:
- Funding 6,500 farmers with major production requirements in 9 provinces, spread over 39 districts, planting 450 hectares of wheat and maize, and implementing a number of projects to reduce production costs in Jawf governorate, by supporting and financing farmers with improved divers, seeds and tillage.
The implementation process included the districts of al-Mutma, Al-Zaher and Al-Maton in Jawf, the districts of Zabid, Al-Jarahi, Beit al-Faqih, Bagil, Al-Munir, Al-Munira, al-Dhahi, al-Qanawis in Hodeidah, and the districts of Abs, Bani Qais, Mustaba, Haradh, Bakil al-Mir in Hajjah, and the northern highlands of Sana'a, Dhamar, Mahweit, Amran, and the Central Highlands in ibb and Al-Bayda provinces, and included of Taiz province last year.
- 7% of the market's need for cereals, or 7% of people's need for cereals, is a record achievement in a short period of time.
- Launching an awareness campaign to reduce urban sprawl on agricultural land in many agricultural provinces such as Amran, Sana'a and Dhamar, and the work of advisory panels in agricultural bottoms, and seeking to pass legal legislation to stop urban sprawl on agricultural land.
- Distribution of more than 45 manual tillage in 9 provinces, in each province four or five directorates, received the form for nomination and analysis and a festival in each province, to deliver the ploughs and prepare for the delivery of the prize in each province.
- Agreement that the foundation will establish markets for the purchase and sale of grain crops at subsidized prices.
- The establishment of 450 production groups, consisting of a total of 30 farmers, for which it elects a president and 4 members and assistants, and the foundation, is tasked with marketing production, linking the market and farmer, and introducing the importance of the local product and its nutritional value.
The aim of the group is to identify the needs of farmers and to organize their efforts and potential for grain production.
The groups cover 37 directorates, spread over 9 provinces, and include 11,409 farmers, with a total acquisition of 49,000 hectares, in which various types of grains/wheat, barley, sorghum, sorghum, millet; lentils, beans, beans, etc. are cultivated.
Imad Taher
