SANAA Mai 07. 2024 (Saba) – Face aux menaces de l'ennemi sioniste de forcer les personnes déplacées de la région orientale de Rafah à quitter leurs zones, les organisations internationales et de défense des droits de l'homme ont mis en garde lundi contre le danger des mesures sionistes visant à commettre un génocide à Rafah, au sud de la ville. Bande de Gaza.
Selon les estimations officielles, environ un million et demi de Palestiniens déplacés vivent à Rafah, qui s'y sont réfugiés après les opérations de déplacement résultant de la destruction et de l'invasion de diverses zones de la bande de Gaza.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré aujourd'hui : 600 000 enfants de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, « n'ont aucun endroit sûr vers lequel se tourner », mettant en garde contre des « déplacements forcés » et des attaques contre eux.
L'agence onusienne a publié un communiqué après avoir prévenu l'armée ennemie sioniste, qui a ordonné l'évacuation de certains quartiers à l'est de Rafah où s'étaient réfugiés des Palestiniens déplacés.
L'UNICEF a appelé à « protéger les civils et les infrastructures qui répondent à leurs besoins fondamentaux, comme les hôpitaux et les abris, contre les attaques et l'utilisation militaire ».
Alors que la situation humanitaire à Gaza s'aggravait, le communiqué mettait en garde contre les conséquences « catastrophiques » d'une éventuelle attaque militaire israélienne contre 600 000 enfants à Rafah.
La directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell, a déclaré : « Rafah est désormais une ville pour les enfants qui n'ont pas d'endroit sûr où chercher refuge à Gaza », selon le même communiqué.
D'autre part, le directeur de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la bande de Gaza, Scott Anderson, a déclaré : L'endroit vers lequel l'armée ennemie sioniste a dirigé les habitants de la ville de Rafah, au sud de Gaza Le Strip n’est « pas adapté au logement ».
Anderson a ajouté dans une interview accordée au réseau américain CNN : La côte ouest de la bande de Gaza est une « zone sablonneuse avec de nombreuses plages », et ce n'est pas un endroit approprié pour installer des tentes, rester et essayer de vivre et de rencontrer les habitants. ' besoins quotidiens de base.
Le responsable de l'ONU a réitéré son avertissement selon lequel les répercussions potentielles de toute attaque sioniste à grande échelle à Rafah seraient « catastrophiques » pour 1,4 million de personnes, dont près de la moitié sont des enfants.
Anderson a souligné que l'endroit vers lequel l'armée ennemie dirigeait les habitants de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, n'était « pas adapté » au logement.
L'armée ennemie sioniste avait averti des dizaines de milliers de Palestiniens d'évacuer par la force certains quartiers à l'est de Rafah, qui regorgeaient de personnes déplacées.
Les avertissements palestiniens et internationaux se multiplient quant à une éventuelle augmentation significative du nombre de victimes si les forces ennemies mettent à exécution leur menace d'invasion militaire de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Les forces ennemies sionistes poursuivent la guerre malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité de l'ONU et malgré leur comparution devant la Cour internationale de Justice pour avoir commis un « génocide ».
Pour sa part, l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a fortement mis en garde contre les répercussions si l'armée ennemie sioniste émettait des ordres de déplacement pour les Palestiniens déplacés à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, comme un prélude apparent au début d'une opération militaire. cela représente une annonce de l'exécution de plus de 1,2 million de Palestiniens dans la ville et une escalade du crime de génocide qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier.
L'Observatoire des droits de l'homme a déclaré dans un communiqué que l'armée ennemie avait commencé à avertir la population civile d'évacuer les quartiers est de la ville de Rafah, en particulier la zone « Al-Shouka » et « Al-Salam », « Al-Jeneina ». et « Al-Byouk », à travers des tracts écrits, des SMS et des appels téléphoniques enregistrés vers... la zone d'Al-Mawasi, à l'ouest de la ville voisine de Khan Yunis, sans aucune explication sur la manière dont les civils pourraient être transportés en toute sécurité vers ladite zone. zone, ou comment ils seraient organisés à leur arrivée.
Les zones touchées par les ordres de déplacement, qui pourraient concerner plus de 200 000 personnes, comprennent l'hôpital « Abu Youssef Al-Najjar », qui est l'hôpital central de Rafah, ainsi que les centres commerciaux « Rafah Land » et « Kerem Shalom/Kerom Shalom » passages à niveau, notant que l'entrée des camions d'aide y est bloquée depuis hier après-midi.
L'Observatoire des droits de l'homme a ajouté : Les nouveaux ordres de déplacement de l'armée ennemie sioniste étaient accompagnés d'un avertissement selon lequel la ville de Gaza et son nord « restent une zone de combat dangereuse », empêchant les résidents palestiniens de retourner vers le nord, et à un moment où les frappes aériennes s'intensifiaient en les dernières heures sur les résidences de Rafah, laissant au moins 26 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, et des dizaines de blessés, en plus d'autres disparus sous les décombres.
Euro-Med Monitor poursuit : Les ordres de déplacement de centaines de milliers de résidents civils ne signifient pas nécessairement les neutraliser ou les protéger des attaques militaires, d'autant plus que la grande majorité d'entre eux ont déjà été déplacés à plusieurs reprises et n'ont pas d'autre refuge, au moins une époque où « Israël » a commencé son attaque contre Rafah dès le début de sa guerre. Dans la bande de Gaza, il a bombardé et ciblé directement des centaines de zones et de maisons d’habitation sans avertissement préalable.
Euro-Med a averti que 213 jours après le crime de génocide en cours, les forces ennemies sionistes veulent mener une autre attaque à grande échelle dans la ville de Rafah sans prêter attention au sort des centaines de milliers d'habitants et de personnes déplacées qui ont pris place. s'y réfugier puisqu'elle a été déclarée zone de sécurité contre l'armée ennemie.
Les forces ennemies mènent encore l'opération de déplacement forcé la plus vaste et la plus vaste de l'histoire moderne, lorsqu'elles ont forcé, sur ordre d'évacuation militaire et sous le poids des bombardements et des massacres, environ deux millions de Palestiniens à se déplacer et à vivre dans des centres d'hébergement et des tentes, dont plus de la moitié sont concentrés dans la ville frontalière de Rafah.
De son côté, le Mouvement de résistance islamique « Hamas » a averti que toute opération militaire sioniste à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne serait pas un « pique-nique » pour l'armée sioniste, à l'heure où les craintes grandissent quant à une éventuelle invasion de la ville. .
Le mouvement a déclaré aujourd'hui dans un communiqué de presse : Les mesures prises par l'armée terroriste ennemie en vue de l'attaque contre la ville de Rafah, qui abrite près d'un million et demi d'habitants et de personnes déplacées, et son avertissement concernant le population à en évacuer les régions orientales, est un crime qui confirme l'insistance du gouvernement terroriste de Netanyahu à poursuivre la guerre d'extermination contre le peuple palestinien.
Le mouvement a souligné que la résistance palestinienne, dirigée par les « Brigades Al-Qassam », est « pleinement prête à défendre le peuple palestinien, à vaincre cet ennemi, à faire avorter ses plans et à contrecarrer ses objectifs ».
Elle a appelé "la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce crime, qui menace la vie de centaines de milliers de civils sans défense, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées".
Il a également appelé « les organisations et organismes humanitaires, dirigés par l'UNRWA, à rester sur place dans la ville de Rafah et à ne pas la quitter, ni à se soumettre à la volonté de l'occupation fasciste, et à continuer de jouer leur rôle en fournissant une assistance aux populations ». les civils déplacés sans défense, qui sont exposés aux crimes les plus odieux de la machine à tuer sioniste, soutenue sans limites par l’administration américaine, partenaire dans la guerre de génocide.
La ville de Rafah est considérée comme le dernier refuge des déplacés dans la bande de Gaza sinistrée. Depuis le début de l'opération terrestre lancée par les forces ennemies sionistes sur la bande de Gaza le 27 octobre dernier, les citoyens ont été invités à partir du nord. et le centre de la bande de Gaza, au sud, affirmant qu'il s'agit de « zones sûres ».
Rafah s'étend de la mer Méditerranée à l'ouest jusqu'aux frontières de 1967 à l'est, et de la frontière égyptienne au sud jusqu'aux frontières du gouvernorat de Khan Yunis au nord, et est séparée de la ville de Jérusalem par 107 kilomètres si vous marcher en ligne droite vers le nord-est.
Aujourd'hui, Rafah, malgré sa petite superficie estimée à environ 65 kilomètres carrés, abrite plus de 1,5 million de Palestiniens, dont la majorité ont été contraints de fuir là-bas en quête de sécurité.
Les personnes déplacées vivent dans des conditions misérables dans des milliers de tentes réparties dans toute la ville. Même les trottoirs sont remplis de tentes et les routes principales se sont transformées en marchés bondés.
Le passage terrestre de Rafah est considéré comme une bouée de sauvetage pour les citoyens de la bande de Gaza et le seul port terrestre pour acheminer l'aide et évacuer les blessés. Toute attaque militaire contre Rafah signifie une privation de nourriture et d'aide médicale.
L'ennemi sioniste poursuit son agression terrestre, maritime et aérienne contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné le martyre de 34 735 Palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et la blessure de 78 108 autres, tandis que des milliers des victimes restent sous les décombres.
Sanaa - Saba : Abdullah Al-Marani
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
