SANAA Avril 29. 2024 (Saba) – Malgré les interventions des administrations universitaires et la répression sévère et les arrestations menées par la police américaine, le mouvement des étudiants américains en soutien à la Palestine se poursuit dans de nombreuses universités à travers les États-Unis et s'est même étendu pour atteindre de nombreux pays européens, arabes et islamiques. des pays.
De récents rapports médiatiques ont indiqué que le nombre de détenus à travers les États-Unis a dépassé les 900 au cours des dix derniers jours, ce qui représente la plus grande réponse de la police américaine aux activités sur les campus universitaires depuis des années.
Le 18 avril dernier, un fort soulèvement a commencé dans les universités américaines contre le financement par Washington du génocide commis par l'ennemi sioniste dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, et a touché des universités célèbres telles que: Columbia, Emory, Northwestern, George Washington, Georgetown, Yale et Washington, Californie du Sud, Harvard et d'autres monuments scientifiques anciens à travers les États-Unis.
Les manifestations contre l’entité ennemie sioniste ont repris devant le Fashion Institute of Technology, affilié à l’Université de New York, à Manhattan, New York, quelques jours après que des dizaines de manifestants ont installé des tentes sur place et pris le contrôle du bâtiment.
Hier soir, la Maison Blanche a souligné que les manifestations pro-palestiniennes qui se déroulent depuis des semaines dans les universités américaines devaient rester pacifiques, après l'arrestation par la police d'environ 275 personnes dans quatre universités distinctes au cours du week-end.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a déclaré à ABC : « Nous respectons certainement le droit de manifester pacifiquement », ajoutant : « Nous condamnons totalement le langage antisémite que nous avons entendu récemment et nous condamnons certainement tous les discours de haine et les menaces de violence qui existent. ." Selon lui.
À l’approche des examens finaux dans les semaines à venir, certaines universités américaines ont fermé leurs portes et demandé aux étudiants de suivre leurs cours en ligne.
De nombreux militants à l’origine des manifestations dans les universités américaines, qui ne sont pas tous des étudiants, appellent à un cessez-le-feu à Gaza et appellent également les universités à rompre leurs liens avec l’entité ennemie sioniste.
Il convient de noter que le mouvement étudiant au sein des universités américaines a commencé à l'Université Columbia à New York, lorsque les étudiants qui rejetaient la guerre sioniste dans la bande de Gaza ont commencé un sit-in sur le campus de l'Université Columbia à New York, exigeant que son administration mette fin à sa guerre, coopération académique avec les universités sionistes et retirer ses investissements dans les entreprises qui soutiennent l’occupation des territoires palestiniens.
Avec l'intervention des forces de police américaines et l'arrestation de centaines d'étudiants, l'état de colère s'est élargi, avec des manifestations s'étendant à des dizaines d'universités dans diverses régions des États-Unis, y compris des universités de premier plan comme Harvard, George Washington, New York, Yale. , le Massachusetts Institute of Technology et la Caroline du Nord.
Plus tard, le mouvement étudiant sans précédent en faveur de la Palestine aux États-Unis s'est étendu à d'autres universités de plusieurs pays européens comme la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Australie, le Canada... et d'autres pays arabes et islamiques, qui ont tous été témoins de manifestations de soutien. de ceux dont ont été témoins les universités américaines et exige l’arrêt de la guerre contre Gaza et le boycott des entreprises qui fournissent des armes à l’entité sioniste.
Les plateformes de médias sociaux palestiniens, arabes et islamiques sont témoins d’interactions généralisées avec le mouvement étudiant dans les universités américaines, dont les répercussions se sont étendues aux universités du Canada et des pays occidentaux et arabes, où la révolution étudiante s’est étendue de la côte est à l’extrême ouest du pays.
Les opposants à la guerre sioniste de génocide contre la bande de Gaza mènent des sit-in sur les campus des universités américaines et européennes, malgré la campagne de répression menée par la police à leur encontre à la demande des administrations universitaires et sous l'impulsion d'une campagne d'incitation menée par des membres de Le Congrès accuse les manifestants d'antisémitisme.
Il a également reçu des médailles en arabe et en anglais sur les plateformes de médias sociaux, toutes témoignant d'opinions soutenant et d'autres expliquant l'importance du mouvement étudiant, qualifié d'« historique » en raison de ses participants et de leurs objectifs, qui ont atteint le point d'exiger. la fin de l'occupation sioniste sur la terre palestinienne.
Il semble que le mouvement étudiant actuel rappelle la scène de lutte qui s'est répandue à travers les États-Unis dans les années soixante du siècle dernier, lorsque des protestations massives d'étudiants ont éclaté dans les universités et ont exprimé leur rejet de la guerre du Vietnam et du régime de l'apartheid en Afrique du Sud. Ces manifestations ont eu de profonds effets sur la société américaine et sur la scène politique et ont entraîné des transformations dans la lutte pour les droits civiques et la justice sociale.
Les autorités américaines s'efforcent de restreindre les manifestants, car la police a arrêté des centaines de personnes dans diverses universités et des scènes ont montré un aspect de la répression des manifestants par la police sur le campus de l'Université Emory de la ville d'Atlanta, dans l'État de Géorgie. La professeure d'économie Caroline Fohin a été brutalement arrêtée. Noel McAfee, directrice du département de philosophie de la même université, a également été arrêtée après sa participation aux manifestations pro-palestiniennes.
Ce mouvement sans précédent atteint la prestigieuse université George Washington, dans la capitale américaine, fondée par le premier président des États-Unis en 1821.
Les données publiées par la sécurité universitaire et la police de l'Université de Columbia et de l'Université de Californie ont révélé que la balance penche en faveur des étudiants dans les négociations. Elle étudie d'autres options pour rétablir le calme sur le campus si les discussions avec les étudiants n'aboutissent pas, mais l'université a fermement nié avoir appelé la police pour disperser les étudiants.
Des policiers américains ont battu et réprimandé une professeure d'une université prestigieuse, l'ont jetée à terre, puis l'ont ligotée devant les caméras et emmenée en détention, ignorant ses cris alors qu'elle les informait de son diplôme universitaire et affirmait son droit à liberté d'expression.
Selon les observateurs, cet incident était inimaginable il y a sept mois. Il est déraisonnable qu'une Américaine blanche, également universitaire, ait été battue par son gouvernement, qui prêche la liberté et publie des rapports annuels sur la mesure dans laquelle les pays du monde entier respectent les droits des femmes. .
Les observateurs, les historiens et les philosophes estiment que le « déluge d’Al-Aqsa » a balayé les barricades de l’illusion humaine et démocratique en Occident et emporté les poudres de liberté qui couvraient leurs visages pendant des décennies.
L'écrivain Mazen Al-Najjar déclare dans un article sur le site Internet d'Al Jazeera Net : Le soulèvement des universités américaines constitue une étape unique « dans le contexte de la confrontation culturelle du système de domination impérialiste sur le monde », car il « a brisé une partie des ses liens et a inspiré de grandes masses occidentales vers de nouveaux horizons humains, spirituels et moraux, avec une grande fierté ou humiliation, même si les haineux le détestent.
Al-Najjar ajoute : Ce qui se passe dans les universités américaines « présente fortement les pires cauchemars des sionistes, à savoir la délégitimation d’« Israël » et sa dépravation morale, en particulier parmi les jeunes générations occidentales par une nouvelle génération de Juifs occidentaux qui ont grandi dans des familles sionistes bien établies mais se sont rebellés contre le récit sioniste en faveur du récit de la vérité et de la justice.
Sanaa - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
