SANAA Mars 25. 2024 (Saba) – À la lumière des discussions qui circulent sur l'existence de divergences majeures entre l'entité ennemie sioniste et le mouvement de résistance islamique Hamas concernant la conclusion de l'accord d'échange de prisonniers attendu, les choses semblent se diriger vers une impasse, et le Hamas et la résistance palestinienne ne peuvent pas accepter un accord qui ne répond pas à leurs demandes équitables et flexibles.
Alors que les pourparlers se poursuivent dans la capitale qatarie, Doha, pour conclure un accord de trêve et un accord d'échange de prisonniers, des sources proches des détails des pourparlers confirment que le mouvement Hamas est enclin à rejeter l'offre, tandis que l'Autorité sioniste de radiodiffusion a annoncé aujourd'hui : Lundi, alors que les négociations de cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée durent des mois, je suis dans une impasse.
Les sources affirment, selon ce que rapporte Al-Mayadeen : L'ennemi veut réduire considérablement le nombre de détenus palestiniens, et il est clair que l'ennemi, avec son gouvernement extrémiste, ne veut pas parvenir à un accord et ne prend pas au sérieux leurs négociations, et ce qui est fait n’est qu’une tentative pour gagner du temps.
Les sources ajoutent : « Netanyahu, son gouvernement et ses extrémistes tentent de montrer leur réactivité et leur participation aux négociations uniquement pour absorber les pressions internes et externes. »
Plus tôt dans la journée, les médias ennemis sionistes ont affirmé que l'entité occupante avait répondu à la proposition américaine concernant le nombre de prisonniers palestiniens destinés à être libérés, ainsi qu'à son approbation du retour des habitants du nord de la bande de Gaza.
Il cite un haut responsable sioniste disant : "Israël a accepté de libérer environ 700 prisonniers palestiniens, dont environ 100 condamnés à perpétuité, contre 400 convenus au sommet de Paris. En outre, des négociations sont en cours sur les conditions qui permettront retour des habitants de Gaza. » Vers les régions du centre et du nord de la bande de Gaza.
Toujours selon le responsable sioniste, la délégation sioniste a reçu cette fois-ci un mandat plus large dans les négociations par rapport aux voyages précédents, mais le Hamas n'a pas encore répondu à l'offre.
Selon la Société de radiodiffusion sioniste : La route a été fermée en raison des exigences du Hamas, car le mouvement a refusé que les forces sionistes restent à Gaza pendant la trêve. Un responsable sioniste a également déclaré que « Tel Aviv » avait accepté de payer le prix fort lors des récentes négociations à Doha, alors que le mouvement était têtu.
La Commission souligne que l'entité occupante n'aura pas le droit de veto sur la liste des personnes libérées en échange de femmes soldats, mais qu'elle aura plutôt accepté de libérer sept prisonniers condamnés à la prison à vie pour chaque femme soldat.
Ces développements surviennent dans un contexte de pression américaine évidente exercée par Washington sur l’entité usurpatrice, par l’intermédiaire de son secrétaire d’État, Anthony Blinken, pour qu’elle progresse dans les négociations et parvienne à un accord en quelques jours.
Alors que les observateurs estiment que ce qui se passait correspondait à l'époque prénatale de l'accord et que parvenir à une discussion sur les détails et les divergences le concernant ne signifie pas l'échec des négociations, dans la mesure où chaque partie pourrait faire des compromis pour parvenir à un accord. formule finale.
Malgré cela, le mouvement Hamas a confirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que les positions sont encore très divergentes entre lui et la partie sioniste concernant le prochain accord d'échange de prisonniers et le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Samedi dernier, lors des négociations à Doha, l'Amérique a présenté une proposition qui, selon elle, rapprocherait les points de vue sur le nombre de prisonniers palestiniens emprisonnés que l'entité occupante doit libérer pour chaque prisonnier libéré par le Hamas lors d'une éventuelle nouvelle trêve à Gaza.
La proposition susmentionnée prévoyait la libération de 40 des 130 détenus sionistes détenus par le Hamas, avec un cessez-le-feu de six semaines, ainsi que l'idée d'assouplir les conditions de retour des résidents dans le nord de Gaza.
Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, a confirmé à Reuters que le mouvement avait déjà présenté au début du mois une proposition que l'ennemi sioniste avait qualifiée d'irréaliste, stipulant que les autorités ennemies libéreraient entre 700 et un millier de prisonniers palestiniens en échange de la libération de prisonniers sionistes prisonniers de prison : femmes, mineurs, personnes âgées et malades.
Abu Zuhri a tenu l'ennemi sioniste pour responsable de ne pas parvenir à un accord parce qu'il a jusqu'à présent refusé de s'engager à mettre fin à l'attaque militaire, à retirer ses forces de la bande de Gaza et à permettre aux déplacés de retourner chez eux dans le nord.
Cette évolution intervient après qu'une source arabe bien informée ait révélé plus tôt qu'il y avait un accord sur l'idée de libérer 40 sionistes et sur les jours de calme, qui sont de six semaines. Les détails controversés sont le nombre de Palestiniens qui seront libérés et leur identité. , ainsi que la question du retour des déplacés vers le nord de Gaza.
La source a déclaré : Bien que les chefs du Mossad David Barnea et du Shin Bet Ronen Bar aient quitté le Qatar samedi soir, une délégation de négociation composée d'officiers supérieurs est restée à Doha pour poursuivre les négociations.
Auparavant, une source importante du mouvement Hamas avait nié la validité des informations circulant concernant le rejet par le mouvement des propositions de cessez-le-feu.
La source a déclaré dans des déclarations au réseau d'information Quds : Les informations publiées par certains médias arabes sur les accords de trêve et la position du mouvement à leur sujet sont « incorrectes », et elles « visent à confondre la position de la résistance et sont conformes aux la position de l'occupation pour faire pression sur le soutien populaire et semer la confusion dans la rue palestinienne.
Dans le même contexte, Azzam Abu Adas, expert des affaires sionistes, estime que la possibilité de conclure l'accord dans un avenir proche est peu probable... soulignant que l'accord sur les prisonniers concerne les conditions de résistance, auxquelles on ne peut renoncer sous toutes circonstances.
Abu Adas a expliqué qu'il ne s'agit pas d'un accord sur les prisonniers, mais d'un état de règlement politique dans lequel la réalité actuelle est modifiée.
Plus tôt dans la journée, le mouvement Hamas s'en est pris au charlatanisme politique pratiqué par Netanyahu, qu'il a qualifié de criminel de guerre et de chef du mal, critiquant son utilisation de la religion à des fins politiques.
Le mouvement a déclaré, dans un communiqué de presse publié sur sa chaîne Telegram : Netanyahu utilise le discours religieux pour atteindre ses objectifs politiques criminels, en intensifiant la guerre d'extermination qu'il mène contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Le mouvement a décrit les menaces de Netanyahu de cibler ses dirigeants et son intention de commettre son crime majeur à Rafah, comme un défi éhonté à tous les appels et positions internationaux qui avertissaient qu'une opération militaire à Rafah, qui est peuplée de personnes déplacées, entraînerait au désastre.
Il a souligné que les crimes du gouvernement sioniste dirigé par Netanyahu et des colons extrémistes qui l'accompagnent sont motivés par des absurdités et des mythes religieux.
Le mouvement a également affirmé que tuer des enfants, des femmes et des personnes âgées, affamer des civils et incendier et détruire des bâtiments sont des crimes qui n'ont pas d'équivalent dans l'histoire moderne, déclarant : Ces crimes perpétueront l'entité d'occupation en tant que symbole du mal et du crime qui a jamais vu avant l’humanité à toutes les époques.
Il convient de noter que le mouvement Hamas et la résistance palestinienne sont déterminés au retour des personnes déplacées dans le nord de la bande de Gaza, ainsi qu'à un cessez-le-feu permanent et à la cessation de l'agression qui a fait plus de 32 226 martyrs et 74 518 blessés depuis le début du conflit. le 7 octobre dernier - selon les statistiques officielles - alors que la partie sioniste rejette cette question.
Sanaa - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
